Macadam Color Street Photo (2022)

MACADAM COLOR / STREET PHOTO, aux éditions LOCO
(Un Manifeste Photographique)

192 pages, 100 photos couleur, 45 Euros
160 Euros avec un tirage limité signé
(contact : jcbechet@gmail.com)


Jean-Christophe Béchet poursuit depuis plusieurs décennies une œuvre photographique qui se déploie dans l’univers urbain et notamment dans la rue.Il s’inscrit alors dans ce courant photographique nommé Street Photography qui puise ses racines dans la tradition américaine

Dans ce nouvel ouvrage, il revisite son travail et sélectionne une centaine de photographies prises tout au long de sa carrière qui interrogent directement les différentes situations propres à ce genre photographique. Trois entretiens approfondis avec des spécialistes de l’image accompagnent ce parcours afin de réfléchir sur la spécificité de cette pratique, de questionner sa nature même, de voir ce qu’elle peut mettre en jeu, et de tenter d’en définir certains contours. De là nait l’idée de faire émerger un Manifeste photographique qui propose une lecture singulière et contemporaine de la Street Photography.

Pour Jean Christophe Béchet « la Street Photography, longtemps associé au reportage,  est devenu un genre autonome et spécifique à  la culture photographique. Le portrait, le paysage, le nu, la nature morte… viennent de la peinture. La notion de reportage existe aussi en vidéo, cinéma ou radio. Alors que l’exploration de la rue, de son quotidien, de son « extraordinaire » banalité n’existe réellement qu’en photographie. Et la plupart des vocations de photographes sont nées en voyant des instantanés saisis dans l’espace urbain, ceux de Kertesz, Cartier-Bresson, Robert Frank et tant d’autres (…).

Le reporter, et plus encore le photojournaliste, travaille soit sur des instants de crise (dans le cadre du « news ») soit sur des histoires fortes et scénarisées (sujets magazines). Le « Street Photographer » , lui, capture des instantanés uniques en s’intéressant à des temps faibles, à des situations quotidiennes et banales, sans événement marquant. Sur le plan visuel, il n’est pas aidé par la puissance de son sujet, tout l’intérêt de sa photo va venir de son art du cadrage, de sa rapidité d’action, de son impertinence, de sa lecture de la lumière. Et aussi, bien sûr, de sa vision du monde. »